Globalisto, fragments of a community

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Une exposition collective avec Bianca Baldi, Jean-Charles de Castelbajac, Inès di Folco, Kendell Geers, Binelde Hyrcan, Hélène Jayet, Maurice Mboa, Mónica de Miranda, Sabelo Mlangeni, Obi Okigbo, Gerard Sekoto, a Songye mask maker Divine Southgate-Smith et Raquel Van Haver

Commissariat de Ntshepe Tsekere Bopape

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En réunissant une constellation d'artistes, l'exposition Globalisto. Fragments of Community cherche à mettre en lumière la polyphonie des récits comme la fragmentation de nos réalités détachées et fracturées. Articulée autour de la notion de communauté, l'exposition déconstruit et ré-imagine ce que signifie « communier » en naviguant entre les enchantements du passé et les chuchotements dissonants du présent. 
À travers un éventail de médiums tels que la peinture, la vidéo, la photographie et le textile, les artistes explorent les complexités de l'identité, du temps, de la mémoire et des productions culturelles. Inspirée par la philosophie Globalisto, qui fait appel aux systèmes de connaissances africains, aux transitions post-apartheid et aux principes humanistes du Botho (fondés sur la culture sud-africaine du respect), l'exposition fait appel au monde sans frontières d'Achille Mbembe, au panafricanisme et à l'avenir spéculatif Noir. L’exposition propose d’explorer la manière dont nous pouvons améliorer notre prise de conscience, embrasser l'étrangeté et accueillir dans nos communautés ce que James Baldwin appelle l’ « étranger dans le village ».
Globalisto. Fragments of Community invite les spectateurs à explorer les notions d'hospitalité radicale, de soin et de réparation dans le contexte du soi et de l'autre. La vibrante diversité des voix artistiques évoque les expressions et les subtilités de la collaboration, l'opacité entre la douleur et la beauté, en cherchant à créer un espace sûr de réciprocité, de dissonance et de réflexion. 

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Les œuvres des artistes présentés nous incitent à repenser ce à quoi nous appartenons tout en nous confrontant aux complexités de l'identité et de la culture. L'exposition plonge son public dans les connexions qui se créent au cœur de la fragmentation, l'invitant à faire l'expérience de la fraternité.
Chaque œuvre de l'exposition est une pièce du puzzle, représentant une perspective unique, une voix de résistance comme une histoire de lutte contre le pouvoir. Ce sont des fragments de mémoire, des vestiges intimes de nos récits tout comme des incarnations de la résistance. Par leur présence collective, ces œuvres remettent en question les récits dominants et le statu quo, invitant les spectateurs à se pencher sur les dynamiques complexes du pouvoir et de la dissidence.
En tant que commissaire d'exposition, je tisse des liens entre ces fragments appartenant à des temporalités et des espaces différents créant ainsi des connexions et des récits sur la condition humaine. Tout comme le mycélium qui fonctionne comme un réseau complexe reliant les divers éléments d'un écosystème, je sers de connecteur, rassemblant diverses expressions artistiques pour refléter les luttes, la résistance et la résilience des communautés.

Ntshepe Tsekere Bopape

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Jeudi 11 mai 2023
Vernissage de 18h à 20h
Les Verrières, 41 rue de Seine, 75006, Paris

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